L’épreuve pratique de l’E5 du BTS NDRC peut porter sur WordPress, l’un des outils les plus utilisés dans les entreprises pour gérer des sites vitrines.
Le candidat doit démontrer sa capacité à créer, modifier ou organiser du contenu numérique en respectant les consignes du sujet et les attentes du client.
Une bonne maîtrise de certaines fonctions clés du CMS fait souvent la différence à l’examen.

Comprendre l’usage de WordPress dans le contexte E5

Lorsqu’un étudiant tire un sujet basé sur WordPress, l’objectif est de simuler une action de communication digitale liée à la relation client.
Le site fourni à l’examen contient déjà des pages et un contenu de départ. Le candidat doit intervenir dessus de manière ciblée :

  • mettre à jour une page existante,

  • créer un nouvel élément,

  • corriger un contenu,

  • ajuster un visuel ou un lien.

Ce travail s’inscrit dans la logique commerciale et non dans la programmation. La réussite dépend de la cohérence de la démarche et de la rigueur d’exécution.

Les fondamentaux techniques à connaître

Avant le jour de l’épreuve, il est conseillé de s’entraîner sur les actions les plus courantes de WordPress, car elles reviennent fréquemment dans les sujets :

  • Créer ou modifier une page via l’éditeur visuel.

  • Ajouter un texte structuré avec titres, paragraphes et liens internes.

  • Insérer une image ou un document dans un bloc adapté.

  • Créer ou actualiser un menu de navigation.

  • Vérifier la mise en page sur le site public avant validation.

Une manipulation fluide de ces fonctions permet de gagner du temps et de limiter les erreurs de manipulation pendant les 40 minutes imparties.

L’importance de la structure et de la cohérence

Le jury valorise les candidats capables de produire un site fonctionnel, clair et professionnel.
Il est donc essentiel de respecter :

  • la hiérarchie logique des pages,

  • la lisibilité du contenu,

  • la cohérence du vocabulaire commercial,

  • et la navigation fluide entre les différentes sections.

Les erreurs fréquentes (pages dupliquées, menus désordonnés, liens brisés) traduisent souvent un manque de vérification finale.

Les erreurs courantes sur WordPress à éviter

Quelques oublis ou maladresses simples peuvent coûter plusieurs points :

  • oublier de cliquer sur “Mettre à jour” après une modification,

  • supprimer par erreur un bloc de contenu,

  • ne pas tester les liens ou formulaires,

  • oublier de vérifier l’affichage public,

  • modifier la charte graphique sans y être invité.

La rigueur et la méthode priment sur la créativité. Mieux vaut un rendu simple et fonctionnel qu’un site visuellement chargé mais incomplet.

S’entraîner efficacement avant l’épreuve

L’entraînement sur un environnement WordPress identique à celui de l’examen est la meilleure façon de se préparer.
Les étudiants peuvent s’exercer à :

  • créer des pages à partir d’un brief client,

  • tester des modifications sous contrainte de temps,

  • corriger volontairement des erreurs pour apprendre à les repérer,

  • évaluer leur temps de réalisation pour chaque type de tâche.

Cette habitude développe la précision, la rapidité et la confiance nécessaires lors de la mise en situation.